Renseignements sur la Sadaqat

Assalam aleykoum wa rahmatouLlah sa barakatuh.
Je voudrais avoir des renseignements sur les sadaqat. A qui peut on en offrir ? Comment définir un pauvre et les reconnaître ?
Tous les mendiants sont ils considérés comme pauvres?
Quelle est la différence entre un miskin et un faqir?
Merci pour votre réponse. 
Wa assalam aleykoum

REPONSE

Réponse de l’imam prêcheur cheikh sidi Mohamed Elhadi LITIM (qu’ALLAH le préserve)
Au Nom d’ALLAH le Tout Miséricordieux, louange à Allah et que la prière et le salut soient sur le Messager d’Allah, ensuite :
Wa ‘Alaïkoum assalam wa RahmatouALLAH wa Barakatouhou.
Allah (qu’Il soit exalté) a indiqué dans Son Livre Saint  que les sadaquats ou zakat (aumônes légales) doivent être données en premier lieu aux pauvres et aux nécessiteux (fakirs et miskins).
Les savants ont divergé sur la définition de ces termes : certains ont dit que le pauvre (fakir) est celui qui possède de l’argent mais insuffisamment pour répondre à ses besoins, et le nécessiteux (miskin) est celui qui ne possède rien de tout. Par suite, et suivant ces définitions, le pauvre (fakir) est dans une situation meilleure que le nécessiteux (miskin). 
Mais il y a d’autres savants qui ont dit exactement l’inverse.
Il apparait donc que ces deux catégories (fakir et miskins) font partie des gens besogneux, et l’un de ces deux termes peut désigner l’autre s’il est cité à part. 
Le musulman doit faire effort pour examiner et s’informer afin de remettre sa zakat à ses tributaires légitimes. Néanmoins, il n’est pas astreint à fouiller dans l’intimité des gens pour connaitre la véracité de leur situation car cela est gênant. Il lui suffit de donner sa zakat (aumône légale) à celui dont la pauvreté est apparente, dont il a appris que ses conditions sont difficiles et qui fait partie des gens en besoin.
Quant aux mendiants et ceux qui fréquentent les entrées des mosquées, on ne peut pas généraliser leur situation ni les traiter de la même façon. Il peut exister parmi eux ceux qui prennent la mendicité comme métier alors qu’ils sont capables de gagner leur vie autrement, et c’est un phénomène social regrettable. Mais il y a également d’autres personnes qui sont poussées par des circonstances contraignantes et qui sont vraiment dans un état pénible, il n’y alors pas de gêne à leur donner.  
Et Allah est plus savant.
Wa Salam ‘Alaïkoum wa Rahmatou ALLAH wa Barakatouhou