Une invocation

Il est rapporté dans le livre Jami’ du compagnon particulier, Sidi Mohamed ibn Mechri (qu’Allah l’agrée) :

« Celui qui récite cette invocation : « Ô Allah, je remets entre Tes mains chaque respiration, chaque regard furtif, chaque seconde, chaque clin d’œil fait par les habitants des cieux et les habitants de la terre et tout chose qui est en Ta science, qui est ou qui fut, je remets entre Tes mains tout cela. »

Phonétique : « Allahoumma inni ouqadimou ilayka bayna yaday, koulli nafassin wa lamhatin wa lahdhatin wa tarfatin yatrifou biha ahlou samawati wa ahlou ardi, wa koulou chay-in houwa fi ‘ilmika ka-inoun aou qad kana, ouqadimou ilayka bayna yaday dhalika koulihi. »

Suivi de la récitation du verset du Trône : « Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même “al-Qayyum”. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône “Koursiy” déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. » (Sourate 2 La vache, verset 255)

Dès que cela est récité une fois, Allah lui inscrit soixante-dix mille récompenses (Hasanat) à chaque heure qui s’écoule, et ce, jusqu’au Jour du Jugement. (Une variante énonce sept millions de Hasanat).

Parmi les mérites attachés à cette récitation, le Messager d’Allah (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui récite le verset du Trône dix fois après la prière du ‘Asar, avant même de se lever de sa place, Allah lui accorde dix choses :

  1. Le repentir avant de mourir
  2. Une bénédiction dans la subsistance
  3. Une préservation corporelle
  4. Une affection dans le cœur des créatures
  5. Une foi sans incertitude
  6. De quitter sa vie terrestre avec l’attestation de foi
  7. De passer sur le Pont Sirat à la vitesse de l’éclair
  8. De recevoir son Livre dans la main droite
  9. De se voir élargir sa tombe par Allah
  10. Et d’entrer au Paradis sans être ni jugés, ni châtiés. »

Sache donc mon frère qu’il s’agit là de choses que même le parent serait avare de partager avec son enfant, ce sont des choses extrêmement précieuses. Prends donc doublement garde à ne pas persévérer dans leur récitation, tu te dois de les préserver, ainsi tu atteindras leurs bienfaits. Et Paix »

Remarque : Cela fait partie des évocations que Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) effectuait constamment après l’accomplissement des cinq prières.

Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe