Ṣalât al-Ḥâjah, la prière du Besoin

Comment je l’accomplis et comment je la transmets :

Lorsque le cœur se sent serré, que les chemins se ferment, ou que le besoin devient lourd à porter,
je me tourne vers mon Seigneur, le Très-Haut,
et je pratique Ṣalât al-Ḥâjah, la Prière du Besoin,
telle que l’ont transmise les savants de notre noble école mâlikite,
en conformité avec la noble Sunna du Bien-Aimé Prophète ﷺ,
et dans la lumière de notre voie bénie Tidjâniyya,
où chaque invocation s’élève par l’amour, la présence et la confiance absolue en Allâh.

Je peux l’accomplir à tout moment de la journée ou de la nuit,
sauf durant les moments où la prière est déconseillée,
comme après la prière du Fajr jusqu’au lever du soleil,
et après la prière du ‘Aṣr jusqu’au coucher du soleil.

1. Je commence par les ablutions (wuḍû’), en purifiant mon corps et en apaisant mon âme.
2. J’accomplis ensuite deux rak‘a surérogatoires, avec recueillement et présence.
• Dans chaque rak‘a, je récite Sourate al-Fâtiḥa, puis une autre sourate selon l’inspiration du moment.
3. Après le taslîm final, je loue Allâh, je prie sur le Bien-Aimé Prophète ﷺ, puis je récite lentement, avec conscience et humilité, la du‘â du besoin suivante — et je clos enfin par Ṣalât al-Fâtihi.


الدعاء بعد صلاة الحاجة

اللَّهُمَّ
لَا إِلَهَ إِلَّا اللَّهُ الْحَلِيمُ الْكَرِيمُ،
سُبْحَانَ اللَّهِ رَبِّ الْعَرْشِ الْعَظِيمِ،
الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ.

أَسْأَلُكَ مُوجِبَاتِ رَحْمَتِكَ،
وَعَزَائِمَ مَغْفِرَتِكَ،
وَالْعِصْمَةَ مِنْ كُلِّ ذَنْبٍ،
وَالْغَنِيمَةَ مِنْ كُلِّ بِرٍّ،
وَالسَّلَامَةَ مِنْ كُلِّ إِثْمٍ.

لَا تَدَعْ لِي ذَنْبًا إِلَّا غَفَرْتَهُ،
وَلَا هَمًّا إِلَّا فَرَّجْتَهُ،
وَلَا حَاجَةً هِيَ لَكَ رِضًا إِلَّا قَضَيْتَهَا،
يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِينَ.

Translittération phonétique :

Allâhumma
Lâ ilâha illâ Allâhu al-Ḥalîmu al-Karîm,
Subḥân Allâhi Rabbi al-ʿArshi al-ʿAẓîm,
Al-ḥamdu lillâhi Rabbi al-ʿâlamîn.

As’aluka mujibâti raḥmatika,
wa ʿazâ’ima maghfiratika,
wa al-ʿiṣmata min kulli dhanbin,
wa al-ghanimata min kulli birrin,
wa as-salâmata min kulli ithmin.

Lâ tadaʿ lî dhanban illâ ghafartahu,
wa lâ hamman illâ farrajtahu,
wa lâ ḥâjatan hiya laka riḍan illâ qaḍaytahâ,
yâ Arḥama ar-Râḥimîn.


Traduction française :

Ô Allâh,
Il n’y a de divinité que Toi, le Clément, le Noble.
Gloire à Toi, Seigneur du Trône immense.
Louange à Toi, Seigneur des mondes.

Je Te demande ce qui attire Ta miséricorde,
les moyens d’obtenir Ton pardon,
la protection contre tout péché,
le gain de tout bien,
et la sécurité contre tout mal.

Ne laisse aucun de mes péchés sans pardon,
aucun de mes soucis sans délivrance,
ni aucun de mes besoins agréés de Toi sans les exaucer,
ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

Et je clos par Ṣalât al-Fâtihi :

اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ الْفَاتِحِ لِمَا أُغْلِقَ،
وَالْخَاتِمِ لِمَا سَبَقَ،
نَاصِرِ الْحَقِّ بِالْحَقِّ،
وَالْهَادِي إِلَى صِرَاطِكَ الْمُسْتَقِيمِ،
وَعَلَى آلِهِ حَقَّ قَدْرِهِ وَمِقْدَارِهِ الْعَظِيمِ.

Sagesse spirituelle :

Cette prière est pour moi une porte vers la Miséricorde divine.
Elle me rappelle ma pauvreté essentielle et ma dépendance totale envers Allâh.

Je ne la récite seulement pour remettre mon besoin entre les Mains du Très-Miséricordieux.
Et lorsque je la clos par Ṣalât al-Fâtihi,
je scelle ma demande dans la Lumière muhammadienne,
car rien n’est accepté auprès d’Allâh sans passer par le Bien-Aimé ﷺ.

Le pauvre serviteur en Allâh et disciple de Cheikh Ahmed Tidjani (qu’Allâh sanctifie son précieux secret),
Mohammed El Mansour El Mohieddine Tidjani