À mes sœurs musulmanes – Appel à la pudeur et à la noblesse : Le voile, chemin de piété dans la voie lumineuse de la Tidjâniyya

À mes sœurs musulmanes —

Appel à la pudeur et à la noblesse :
Le voile, chemin de piété dans la voie lumineuse de la Tidjâniyya

La musulmane pieuse se couvre de son voile lorsqu’elle sort de chez elle pour vaquer à ses affaires. L’habit de piété est ordonné à la femme musulmane à travers les textes du Saint Qorʾân et les ḥadîths du Bien-Aimé Messager d’Allâh (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam). Il ne lui est pas louable de quitter sa maison ou de s’afficher devant des hommes étrangers, découverte, parfumée ou maquillée. Elle sait que le Qorʾân a catégoriquement interdit de tels actes afin qu’elle préserve sa pudeur et sa dignité.

Allâh dit :
« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qu’en paraît, et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines… »
Et encore :
« …et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou à leurs femmes, ou à leurs esclaves, ou aux domestiques mâles incapables de rapports, ou aux enfants qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants ! Afin que vous récoltiez le succès. »
(Sourate 24 – La Lumière, verset 31)

La femme musulmane consciente évite l’imitation de certaines femmes dites « modernes », qui se sont éloignées de la droiture et de la bonne moralité. Elle craint son Seigneur et fuit la désobéissance par l’obéissance, en se rappelant l’histoire d’Adam et d’Ève, lorsque Allâh les fit sortir du Paradis à cause de leur désobéissance, ce qui causa leur nudité.

La femme musulmane écoute et obéit. Elle médite la parole véridique du Prophète (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam) à propos de ces femmes nues, dévoilées, maquillées, vivant dans la débauche :
« Je n’ai pas vu pire que deux catégories des gens de l’Enfer : des gens qui ont des fouets comme des queues de vaches et qui frappent les gens avec, et des femmes habillées mais nues, penchées et faisant pencher les autres, dont les têtes ressemblent aux bosses des chameaux penchés. Elles n’entreront pas au Paradis et n’en sentiront même pas l’odeur, bien que son parfum puisse être perçu à une grande distance. »
(Muslim)

La femme musulmane est équilibrée, responsable, vigilante. Elle a grandi dans une ambiance religieuse saine, en conformité avec le Livre Glorieux d’Allâh et la Sunna pure du bien Prophète Muhammad (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam). Elle porte le voile comme il se doit, avec science et foi, non par tradition familiale, mais par conviction sincère.

Elle sait qu’Allâh lui a accordé un honneur, un statut préservé, afin de la protéger de la séduction, de la corruption et de l’égarement. Elle suit le chemin des femmes vertueuses du passé : les femmes des Muhâjirûn et des Anṣâr, au moment de la révélation du verset sur le voile.

Al-Bukhârî rapporta que ʿÂ’isha (qu’Allâh l’agrée) disait :
« Qu’Allâh fasse miséricorde aux premières femmes des Muhâjirûn ! Lorsqu’Allâh révéla : “Et qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine”, elles déchirèrent leurs robes et s’en couvrirent. »
Dans une autre version :
« Elles déchirèrent les bords de leurs vêtements pour se couvrir le visage. »

Dans le récit de Ṣafiyya bint Shayba :
« Nous étions auprès de ʿÂ’isha (qu’Allâh l’agrée), et nous louions les femmes de Quraysh. Elle dit : “Par Allâh, je n’ai jamais vu de femmes meilleures que celles des Anṣâr. Quand la sourate de la Lumière fut révélée, leurs maris leur récitèrent les versets. Elles les apprirent, les crurent et s’en couvrirent aussitôt avec les tissus de leurs vêtements. Elles suivirent ainsi le Messager d’Allâh (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam), toutes voilées.” »
(Muslim)

Qu’Allâh couvre ces femmes de Sa miséricorde. Elles étaient sincères, enracinées dans la foi, soumises au Coran dès sa révélation.

La disciple tidjâniyya est une croyante sincère, attachée à Allâh, à Son Messager (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam), et à son maître spirituel, Sayyidinâ Ahmad Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son précieux secret). Elle suit l’exemple des femmes vertueuses, et non celui des femmes dévoyées. Elle porte le voile en conformité avec la Loi (Sharīʿa).

Elle est pieuse, consciente, purifiée par le souvenir d’Allâh. Elle sait que sa voie repose sur la Loi . Elle sait aussi que le voile était prescrit dans toutes les religions révélées, bien avant l’Islam.

Elle choisit l’obéissance et la piété, espérant la récompense de son Seigneur. Elle reconnaît tous les messages révélés : ceux d’Ibrâhîm, de Mûsâ, de ʿĪsâ (paix sur eux), jusqu’à celui de Muhammad (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam). Son voile est un acte de foi.

L’Islam est la religion universelle, éternelle, celle du bon comportement, révélée à notre noble Prophète (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam). Elle y puise les vertus de droiture, de pudeur et d’unicité.

Allâh dit :
« Les gens formaient une seule communauté. Puis ils divergèrent. » (Sourate 10, verset 19)
« Ô Messagers ! Mangez de ce qui est licite et faites le bien. Je sais parfaitement ce que vous faites. Cette communauté qui est la vôtre est une seule communauté, et Je suis votre Seigneur. Craignez-Moi donc. » (Sourate 23, versets 51–52)
« Et Marie, qui avait préservé sa chasteté ! Nous lui avons insufflé de Notre Esprit, et Nous avons fait d’elle et de son fils un signe pour les mondes. Cette communauté est une seule communauté, et Je suis votre Seigneur. Adorez-Moi donc. » (Sourate 21, versets 91–92)

La musulmane craint de s’éloigner de la Vérité. Cinq fois par jour dans les prieres obligatoires elle répète avec sincérité :
« C’est Toi que nous adorons et c’est Toi dont nous implorons le secours. Guide-nous sur le droit chemin. »

Elle n’est pas une innovatrice. Elle sait que sa réussite réside dans la purification de sa religion, en conformité avec le Qorʾân et la Sunna.

Elle est fière des bienfaits qu’Allâh lui a accordés. Allâh dit :
« La prière éloigne de la turpitude et du blâmable. »
Et le Prophète (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam) a dit :
« Je n’ai été envoyé que pour parachever les nobles caractères. »

Les textes du Qorʾân et de la Sunna sont clairs pour elle. Elle entend l’appel de la Vérité. Son cœur est illuminé de foi.

Elle prend le Livre d’Allâh et la noble Sunna comme guide, sortant des ténèbres vers la lumière. À travers la voie Tidjâniyya, la disciple s’éduque à chaque souffle contre les passions de l’âme et les séductions de ce bas monde.

Sayyidinâ Ahmad Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son précieux secret) a dit :
« Pesez vos actes à la balance de la Loi. S’ils y correspondent, conformez-vous-y. Sinon, délaissez-les. »

Car cette voie bénie et immense ne peut subsister sans la Loi divine. Elle est pure, noble, fondée sur la lumière prophétique. Quiconque la suit pour autre chose qu’Allâh la verra décliner. Mais celui qui y chemine par amour pour Allâh et Son Bien-Aimé Prophète (ṣallAllâhou ‘alayhi wa sallam) reçoit une lumière du Vrai qui ne décline jamais.
Et pour ceux qui prétendent aimer Allâh,
Seyyidinâ Cheikh Ahmad Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son précieux secret) récitait ce vers célèbre :
»Tu désobéis à Dieu tout en prétendant L’aimer…
Quel paradoxe étrange, que rejette toute raison !
L’amour sincère se mesure à l’obéissance,
Et l’amant véritable s’efface devant la Volonté de l’Aimé.

Et nous avons ajouté, en écho à ses paroles lumineuses :

Tu transgresses Ses ordres tout en clamant suivre Sa Loi…
Mais comment suivre la Loi en défiant le Législateur ?
Si ton attachement était pur et sans ruse,
Tu te serais courbé sous la Majesté de Ses commandements.

L’amour n’est pas un chant sur les lèvres,
C’est un feu qui consume les désirs contraires.
Le véritable amant tremble à l’idée de Lui déplaire,
Et chaque souffle devient un témoignage de loyauté.

Le plus insignifiant des serviteurs d’Allâh,
Mohammad Al-Mansour Al-Moḥieddine Tidjânî