Mise en garde lumineuse contre les causes d’invalidation des œuvres

D’après les enseignements de Seyyidinâ Ahmed Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son secret)

Ce que je m’apprête à transmettre, je l’ai appris des enseignements transmis par mon bien-aimé et vénéré maître, le Sceau de la Sainteté Mohammedienne, Seyyidinâ Ahmed Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son secret). Ce sont des enseignements d’une profondeur redoutable, une miséricorde voilée de rigueur, et une lumière pour les cœurs sincères qui veulent préserver leurs œuvres de la ruine et leur âme de la mauvaise fin.

Introduction

Les œuvres sont les voiles du cœur, les fruits de la foi et les ponts vers l’Agrément divin. Mais il est des poisons silencieux qui les annulent, des actes ou des paroles qui arrachent l’âme à la lumière et la précipitent dans l’obscurité de la perte. Dans sa sagesse infinie, Seyyidinâ Ahmed Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son secret) a averti les disciples et les croyants contre les sources d’invalidation des œuvres et les causes de la mauvaise fin. Ce qui suit est une synthèse fidèle et structurée de ses mises en garde, pour que les cœurs attentifs puissent se prémunir, et que les âmes sincères puissent revenir.

1. L’apostasie : racine de la ruine

« Parmi les actes qui provoquent l’invalidation des œuvres, il y a l’apostasie. »
Et l’apostasie peut naître d’une parole, d’un regard, d’un doute entretenu, ou d’une moquerie légère…
Cela inclut :
Atteinte à la Majesté divine (associer, attribuer à d’autres des actes divins, se moquer de Ses Noms…).
Paroles révoltées contre le destin : « Pourquoi moi, Seigneur ? »
Moquerie ou irrespect envers le Prophète, les Anges, ou la révélation.
Déformation volontaire ou irrespectueuse des Noms d’Allâh dans les noms composés (ex : ‘Abd al-Rahmân).

2. Les paroles interdites : portes de la damnation

Le mensonge sur le Prophète (sallAllâhou ‘alayhi wa sallam).
La médisance, la calomnie persistante.
L’outrage aux Aouliya (Élus de Dieu).
Les blasphèmes et les propos irrespectueux banalisés dans le langage du commun.

3. Les actes destructeurs : fléaux de l’âme

Seyyidinâ dit : « Celui qui persiste dans certains actes sans repentir mourra d’une mauvaise fin. »
Parmi ces actes :

Prétendre à la sainteté ou à la fonction de guide sans droit.
Nuire excessivement aux créatures.
Fornication répétée, impiété envers les parents.
Retarder volontairement la prière du ‘Asr jusqu’au coucher du soleil.
Consommer des biens illicites ou refuser un droit légitime (ex : salaire).

4. Le danger subtil de l’orgueil spirituel

« Prends garde à te complaire de tes efforts, car c’est la source de la corruption des œuvres ! »
Celui qui admire ses œuvres, s’enorgueillit de sa pratique, ou regarde les autres avec mépris, est en grand danger.
La sincérité demande pauvreté intérieure et humilité devant Allâh.

Invocation de préservation

Ô Allâh, Toi le Protecteur des cœurs sincères, préserve-nous de l’apostasie, des paroles interdites, de l’orgueil spirituel,
et des actes qui anéantissent les œuvres.
Fais que notre fin soit lumineuse, sur la foi, l’amour, et la certitude.
Et couvre-nous du regard de Ton Prophète Muhammad (sallAllâhou ‘alayhi wa sallam),
et de la bénédiction de Ton serviteur, Seyyidinâ Ahmed Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son secret).
Âmîn, Âmîn, Âmîn, yâ Rabb al-‘âlamîn.

Rédigé par le pauvre serviteur en Allah,
Mohammad Al-Mansour Al-Moḥieddine Tidjânî,
Mendiant à la porte de la Miséricorde,
Buveur aux sources de la Présence,
Et poussière aux pieds du Sceau de la Sainteté Mohammedienne,
Sîdî Ahmed Tidjânî (qu’Allâh sanctifie son secret).