Sidi ‘Abdelwahab Tazi El Fesi, qu’ALLAH l’agrée
Il était contemplé par Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) par un regard d’agrément tout au long de sa vie, et ce, jusqu’à sa mort. Il faisait constamment la prière à l’heure et dans la Zaouiya bénie sauf en cas d’empêchement extrême. Chaque fois qu’il lui arrivait de devoir faire sa prière en dehors de la Zaouiya, il venait ensuite accomplir le même nombre de prières, mais en surérogatoire (Nawafil). Il accomplissait beaucoup de prières dans ce lieu béni, car il avait la certitude qu’elles y étaient acceptées comme l’a affirmé Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) : « La prière dans notre Zaouiya est acceptée sans aucun doute »
Il habitait dans une demeure située à la rue Taouil et sur le chemin menant à la Zaouiya, il y avait constamment une meute de chiens qui circulait la nuit et qui, s’ils n’étaient pas gardés, nuisait aux passants. Notre personnage ne ratait jamais la prière du Soubh à la Zaouiya et il sortait de chez lui une heure avant la prière afin de pouvoir s’y rendre. Tous les jours, en sortant de chez lui, il trouvait un chien en face de sa demeure comme s’il guettait sa sortie et il se mettait à le suivre. Lorsqu’il rencontrait la meute de chiens en question, ce chien-là les affrontait férocement au point qu’ils l’entouraient. Ainsi, Sidi Abdelwahab (qu’Allah l’agrée) pouvait traverser et parvenir à la Zaouiya sain et sauf. Cela se déroulait pareillement tous les jours et il ne savait pas d’où provenait ce chien. Il se pouvait cependant que cela ait été un Rouhani qui eut la responsabilité de le protéger par l’ordre de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) en raison de la sincérité de son intention.
Notre personnage était très clément envers les pauvres, cherchant à les réjouir, il accomplissait du bien envers le lointain et le proche, en public comme en secret. On rapporte qu’une femme après avoir perdu son mari, se retrouva seule avec quatre filles. Elle était certaine qu’elle-même et ses quatre filles allaient être confrontées à la misère, car personne ne voudrait assumer une telle responsabilité et elle s’attrista de cette situation. Notre personnage entendit parler d’elle. Il la demanda en mariage et il prit un grand soin de ses filles, qu’Allah lui fasse miséricorde.
Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe