Sidi ‘Abdsalem Abou Taleb, qu’ALLAH l’agrée
Le détenteur des qualités agréées, au comportement louable et pur, la source des secrets, des connaissances et des dons sacrés Seigneuriaux, le chérif d’origine, l’homme majestueux Abou ‘Abdallah Sidi ‘Abdsalem Abou Taleb (qu’Allah l’agrée). Il comptait parmi l’élite des compagnons de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et faisait partie des anciens qui eurent le privilège de l’accompagner depuis son apparition, qui ont puisé de sa niche la lumière jusqu’à voir apparaître l’ouverture éclatante, il avait une station de sainteté solide.
Le Mouqadem Sidi Taïeb Sefiani (qu’Allah l’agrée) et beaucoup d’autres ont rapporté qu’un homme pieux effectuait couramment sa prière au sein de la Mosquée Andalous à Fès. Une nuit, il rêva qu’il se rendait dans cette mosquée et sur la route il aperçut soudain une source d’où s’écoulait du lait. Il s’étonna de cette vision et un homme apparut devant lui à qui il demanda : « Je te demande par Allah de m’expliquer l’origine de cette source ». L’homme lui répondit : « Suis-la et entre dans le jardin d’où elle provient, car elle s’écoule d’un tombeau où est enterré un grand saint ». Ainsi, il la suivit, entra dans le jardin et finit par trouver l’origine de sa provenance.
Lorsqu’il se réveilla, il se rendit à l’endroit précis de son rêve, mais n’y trouva pas de tombeau. Or, quelques jours après, Sidi ‘Abdsalem (qu’Allah l’agrée) mourut, on pria sur lui à la Mosquée Andalous et on le ramena dans ce jardin. L’homme qui avait fait ce rêve se mit à les suivre et constata qu’ils l’enterrèrent exactement à l’endroit de son rêve. Sa sainteté fut ainsi confirmée par ce rêve authentique.
Chaque vendredi, Sidi Taïeb Sefiani (qu’Allah l’agrée) le visitait et constatait l’effet bénéfique que produisaient ces visites. Un jour il réprimanda un vagabond en train d’uriner sur la tombe : « Ne crains-tu donc pas Allah en salissant et en profanant ce tombeau ? » Le vagabond répondit : « De quoi te mêles-tu ? » Tout en levant sa main en signe de révolte ; celle-ci resta paralysée, il subit de grands dommages qui engendrèrent sa mort.
Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe