Sidi Ahmed ibn ‘Achour Semgouni, qu’ALLAH l’agrée

Le savant dont la renommée s’est propagée à l’ensemble des contrées, l’homme à la poitrine de laquelle ont émergé les sources des secrets, Abou-l-‘Abbas Sidi Ahmed ibn ‘Achour Semghouni (qu’Allah l’agrée). Ce maître majestueux était très aimé auprès de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et ce, malgré son jeune âge. Son père faisait partie des proches particuliers de Seïdina.

À la mort du père de notre personnage, sa mère l’emmena à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) afin qu’il invoque en sa faveur et il était alors un jeune enfant. Seïdina Ahmed Tidjani invoqua en sa faveur puis il crachota dans sa bouche et depuis lorsqu’il parlait ses auditeurs espéraient que plus jamais il ne se taise en raison de ce qu’Allah faisait surgir sur sa langue comme sagesse Seigneuriale et connaissance subtile. Il était une source de savoir et un Kaouthar où pouvaient s’abreuver les élites et le commun. Le fils de Seïdina, Sidi Mohammed El Habib (qu’Allah l’agrée) le respectait énormément et il a appris diverses sciences auprès de lui. De plus, à l’époque de l’oppression de la gent injuste envers les gens de cette région, il lui demanda de composer des vers afin de les réciter après l’accomplissement de la Wadhifa et depuis, c’est ce qui est récité dans ces régions.

Lorsque les ennemis s’emparèrent du pays, ils envoyèrent une lettre à Sidi Ahmed ibn ‘Achour (qu’Allah l’agrée) afin de l’inviter à venir enseigner la science à Alger alors que bien entendu leur objectif était de l’emprisonner. Il fut très inquiet et il répondit au gouverneur d’Alger par un refus, celui-ci lui renvoya alors un courrier lui demandant de demeurer où il était pour l’enseignement de la noble science comme à son habitude, mais en revanche il devrait désormais payer un fort tribut. Notre personnage n’accepta pas cette injustice et en fut irrité, il décida alors de fuir en direction de la ville de Figuig, il ne se passa qu’un court moment avant qu’il ne meure comme Exilé dans la voie d’Allah.

Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe