Sidi Ahmed Lakhdar Tamacini, qu’ALLAH l’agrée
Le Wali parfait et connaissant relié, détenteur des hauts degrés et des grands prodiges, le Chérif majestueux Abou-l-‘Abbas Sidi Ahmed Lakhdar El Idrissi Tamacini (qu’Allah l’agrée). Il fait partie de l’élite aux grands mérites parmi les compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) et il est enterré à Tamacine (sud-est algérien) où sa tombe est connue.
Sidi Ahmed ‘Abdelaoui (qu’Allah l’agrée) a rapporté que le Pôle Sidi Hajj ‘Ali Tamacini (qu’Allah l’agrée) après avoir décidé la construction de la Zaouiya de Tamacine a choisi un endroit pur pour l’aménagement. En creusant les fondations, le tombeau de notre personnage fut atteint et Sidi Hajj ‘Ali (qu’Allah l’agrée) ordonna de le fendre tout en disant : « Les compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s’en vont avec leurs corps et leurs esprits dans un Barzakh (monde intermédiaire entre la vie terrestre et celle de l’au-delà) qui leur est particulier en compagnie de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) ». Ils ont fendu le tombeau et lorsqu’ils l’ouvrirent ils le trouvèrent entièrement vide.
Sidi Mohamed El Habib avait dit une parole similaire à celle du Pôle Sidi Hajj ‘Ali Tamacini (qu’Allah les agrée). En effet, il a dit : « Tous les compagnons de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) qui meurent, se déplacent avec leurs propres personnes jusqu’au Barzakh de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) ». Parmi les compagnons il en est qui assistent, après leur mort, à la récitation de l’oraison du Wadhifa dans la Zaouiya bénie de Fès et certains vivants parmi les élites les reconnaissent.
À ce sujet le compagnon de Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), Sidi ‘Issa ibn Kharraz (qu’Allah l’agrée) a raconté qu’il a vu le grand compagnon Sidi ibn Mechri El Achhab (qu’Allah l’agrée) après sa mort. Il sortait de la Zaouiya bénie après que le Wadhifa ait été récité. Sidi ‘Issa Kharraz (qu’Allah l’agrée) lui demanda : « Assistez-vous donc à la Wadhifa après la mort ? » Il répondit : « Oui ! » Ensuite, il l’interrogea sur la situation de son père nommé Sidi ‘Arbi ibn El Achhab (qu’Allah l’agrée), à quoi Sidi ibn Mechri (qu’Allah l’agrée) répondit : « Sa station est très élevée et moi je suis en dessous de lui, je ne sais pas ce qu’elle contient en raison de son élévation et de sa limpidité inaccessible ; sache qu’il récitait tous les jours dix mille Salat Fatihi ». Je lui ai demandé de m’indiquer l’endroit de son emplacement (spirituel) et il m’emmena à un endroit puis me désigna du doigt l’emplacement, mais il ajouta par allusion que je ne pourrais le voir qu’après ma mort et après ça il a disparu.
Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe