Sidi Mohamed ibn Ma’zouz, qu’ALLAH l’agrée

Le Chérif, le Mouqadem, un des piliers de cette Tariqa qui avait les pieds enracinés dedans, détenteur d’une aspiration élevée, Abou ‘Abdallah Sidi Moussa ibn Ma’zouz (qu’Allah l’agrée). Il avait une Ouverture authentique et un dévoilement fulgurant et il fait partie des dix personnes à qui le Prophète (que la prière et la paix d’Allah soient sur lui) avait garanti l’acquisition de la grande Ouverture comme l’avait évoqué Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret).

Il a été rapporté que notre personnage posait beaucoup de questions à Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), faisant d’intenses recherches, et certaines élites parmi les compagnons craignaient pour lui, son manque d’Adeb.

Aussi, une fois, où il se leva de son assise avec Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), l’aimé sincère Sidi Mohamed Salassi (qu’Allah l’agrée), qui était plus âgé que lui, l’interpella en lui disant : « Ô ! Sidi Moussa, je crains pour toi lors de ton assise avec Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), l’insistance de tes questions, ce qui est un manque de convenance du disciple face à son Cheikh ». Et il continua à lui parler dans ce sens jusqu’au moment où Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) les fit appeler tous les deux pour qu’ils se présentent à lui.

Ils se sont conformés sur-le-champ à cet ordre et dès qu’ils arrivèrent devant Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il clama à Sidi Mohamed Salassi (qu’Allah l’agrée) : « Qu’as-tu donc envers Sidi moussa ! ? Sache qu’il est aimé auprès de nous et cela quelle que soit sa situation ». Depuis ce jour, chaque fois qu’il le croisait, il lui disait : « Ô ! Sidi Moussa n’ait aucune crainte car tu fais partie des aimés ».

De nombreux prodiges et merveilles ont été rapportés à son sujet, et parmi eux, il y a le fait qu’un jour, alors qu’il était assis, chez lui, à Fès, un chaton entra par la porte, commença à miauler en arpentant la pièce de long en large. Sidi Moussa ibn Ma’zouz (qu’Allah l’agrée) dit alors à son fils : « Lève-toi mon fils et ramène ce chaton dans telle demeure de la rue Sa’oud, c’est de là qu’il vient, c’est lui qui me l’a dit ».

Son fils s’étonna et obéit à son père. Il le laissa donc devant la maison et le chaton en fut ravi. En repartant, son fils entendit une voix provenant de la maison : « C’est le chaton qu’on a abandonné dans tel endroit, le voilà revenu, comment a-t-il pu retrouver le chemin du retour alors que la distance est très éloignée ? ».

Recherche et Traduction par la Zaouiya El Koubra d’Europe