Sidi ‘Omar Dabbagh, fils de Sidi Mohamed, fils de Sidi Idriss Fils du Pôle Sidi Abdelaziz Dabbagh, qu’ALLAH les agrée
Le majestueux Chérif Sidi ‘Omar (qu’Allah l’agrée) fils de Sidi Mohamed, fils du grand Pôle et Ghaouth célèbre, celui que l’on désigne dignement du doigt de l’Orient à l’Occident, celui qui détenait les lumières de la Connaissance Divine, aux nombreux prodiges et au degré excellent Sidi Abdelaziz Dabbagh (qu’Allah l’agrée).
Notre personnage était sur les traces de son grand-père dans la conformité aux caractères prophétiques et l’acquisition des traits les plus honorifiques. Malgré ce qu’Allah lui avait donné comme secrets bien gardés et sciences dissimulées et aussi malgré son rang éminent et son mérite célèbre, il recherchait intensément celui qui pourrait le conduire sur le chemin de la Connaissance la plus parfaite, il s’acheminait d’une voie spirituelle à une autre. Il ne se satisfaisait pas de se complaire en ce qu’il détenait comme honneur, et ce, jusqu’à ce qu’Allah lui permit d’atteindre son espérance.
En effet, il entendit parler de la Tariqa de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret), il lui écrivit et lui demanda l’accès à cette noble Tariqa cela après l’avoir auparavant rencontré.
Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) lui renvoya une lettre dont voici un extrait du contenu :
« Louange à Allah seul, et que la prière d’Allah soit sur notre maître Mohammed et sur sa famille.
Ensuite, après la louange d’Allah qu’Il soit Glorifié et Exalté, Sa Puissance est Magnifiée, Son Immensité est Elevée, Sanctifiée est Sa Majesté et Sa Générosité. Cet écrit est adressé à notre maître ‘Omar descendant du Pôle relié, le Ghaouth parfait, le Cheikh aux lumières Seigneuriales, notre excellence Abdelaziz Dabbagh, qu’Allah nous soutienne tous deux comme Il l’a soutenu. Que la Paix soit sur vous ainsi que la Miséricorde d’Allah et sa bénédiction, de même pour l’ensemble de votre famille et de vos enfants et pour tous ceux qui sont liés à vous parmi les compagnons, les proches, les amis et les aimés, de la part de celui qui vous écrit, le serviteur pauvre en Allah, Ahmed ibn Mohamed Tidjani.
Nous demandons à Allah, Exaltée est Sa Grandeur, Elevés sont Ses Noms et Ses Attributs, qu’Il vous préserve contre l’apparition de toute source de malheur et nuisance et qu’Il descende en vous et par vous la vigueur parfaite ainsi que la force et la sécurité face à tous les maux et qu’Il purifie votre cœur et votre forme, en général et en détail, contre tout ce qui est autre qu’Allah, et qu’Il vous apaise par le maintien constant auprès de Lui, détaché de tout autre que Lui jusqu’à remporter le summum du désir et de l’espérance. Amin. Que la prière d’Allah et le salut soient sur notre maître Mohammed, sur sa famille et ses compagnons. Vous nous avez écrit afin de réclamer l’évocation de nos oraisons, je vous les écris à la suite pour vous : c’est la formule de demande de pardon « ASTAGHFIROULLAH » cent fois, la Salat Fatihi cent fois et elle est connue ensuite après elle la parole « LE ILEHA ILA ALLAH » cent fois […] »
Notre personnage a rapporté les propos suivants de son aïeul, l’immense Pôle : « Certainement l’époque à venir est très ténébreuse, cependant je vois sur le front de la majeure partie des enfants une lumière immense qui brille, provenant de la lumière de la sainteté et qui montre qu’il leur est réservé ainsi qu’à leurs enfants de hautes stations avec ce qu’elles contiennent en tant que faveurs particulières. »
Il considérait, ainsi qu’un groupe d’entre les gens de l’Ouverture au sein de cette Tariqa, que ces enfants sont ceux qui prendront de la part de Seïdina Ahmed Tijani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) directement ainsi que de leurs enfants et Allah est le plus savant.
Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) aimait beaucoup notre personnage, d’un amour particulier et il le rapprochait de lui, il faisait partie des quelques élites qui eurent le privilège d’assister à la gravure du Nom Suprême et son enfouissement par Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) dans un des piliers de la Zaouiya. Cela pour la protection et la préservation de ses compagnons où qu’ils se trouvent, ce pilier est connu entre autres sous l’appellation du « Pilier d’or » et il était courant que Seïdina (qu’Allah sanctifie son précieux secret) s’asseye près de lui.
Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe