Sidi Youssuf ibn Dhanoun El Bija-i Tounsi, qu’ALLAH l’agrée

Ce compagnon fait partie des élites qui ont acquis de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’Allah sanctifie son précieux secret) un grand secret et beaucoup de bien ceci en raison de leur amour sincère et il était également de ceux qui détenaient l’Ouverture (Fath) dans cette Tariqa bénie, les habitants de Tunis attestèrent de la perfection de sa connaissance.

Il y avait entre Cheikh Ibrahim Riyahi et Sidi Youssuf (qu’Allah les agrée) une grande fraternité, une compassion ainsi qu’une amitié absolue. Leurs cœurs étaient unis par la corde de l’amour en Allah dans les facilités tout comme dans les difficultés. Il a été rapporté que notre personnage assistait aux cours du Cheikh El Islam Sidi Ibrahim (qu’Allah l’agrée) mais celui-ci lui disait à la fin de ses cours : « Ô mon maître ! Toi tu n’as pas besoin d’assister à mes cours. » Sidi Youssuf lui répondait : « Aucun musulman ne peut se passer de toi. »

Sidi Mohamed El Habib (qu’Allah l’agrée), le fils de Seïdina, prenait particulièrement soin de notre homme et il lui a attesté la détention de l’Ouverture ainsi que le don du véritable dévoilement. Parmi les faits qui se sont déroulés entre Sidi Mohamed El Habib et Sidi Youssuf (qu’Allah les agrée) il y a cet évènement : Sidi Mohamed El Habib passa en Tunisie pour se rendre au Hijez et il était accompagné de notre personnage ainsi que de quelques compagnons. Alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur le bateau, Sidi Youssuf lui dit : « Ô Sidi Mohamed El Habib ! Ce bateau va se briser à tel emplacement, mais ne crains rien tu seras en sécurité et tu en sortiras sain et sauf, si Allah le veut. Tu te marieras avec une femme de l’Orient appelé Zohra El Habachiya qui va enfanter pour toi un garçon que tu appelleras par le nom de Seïdina » et cela se déroula effectivement comme il l’avait annoncé.

Il a été dit sur ce dévoilement que le garçon mentionné n’était autre que Sidi Ahmed Ibn El Habachiyia qui décéda avant son père et qui est enterré dans la même tombe que lui. Quant à Sidi Youssouf, il décéda à la limite de l’année 1250 et il fut enterré à Tunis, qu’Allah l’inonde de l’océan de sa miséricorde.

Recherche et traduction par la Zaouiya Tidjaniya El Koubra d’Europe