بسم الله الرحمن الرحيم اللهم صل على سيدنا محمد الفاتح لما أغلق والخاتم لما سبق ناصر الحق بالحق والهادي إلى صراطك المستقيم وعلى آله حق قدره ومقداره العظيم
بسم الله الرحمن الرحيم اللهم صل على سيدنا محمد الفاتح لما أغلق والخاتم لما سبق ناصر الحق بالحق والهادي إلى صراطك المستقيم وعلى آله حق قدره ومقداره العظيم
Actuellement ‘Aïn Madhi est une commune de la wilaya de Laghouat. Il faut donc distinguer la ‘Aïn Madhi nouvelle et la ‘Aïn Madhi ancienne qui est la vieille ville où a vécu Seïdina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) et dans laquelle le Prophète (que la prière et la paix soit sur lui) a marché.
Parmi les mérites de cette noble ville il y a les propos rapportés par le célèbre compagnon de Seïdina (qu’ALLAH l’agrée), Sidi Mohamed Ibn ‘Arabi Damraoui (qu’ALLAH l’agrée) qui a dit aux habitants de ‘Aïn Madhi : « Si je vous montrais tous les endroits où Seïdina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) a marché en compagnie du Prophète (que la prière et la paix soit sur lui) vous marcheriez pendant trois jours pour effectuer vos besoins. » Il y aussi ce qu’a dit le grand compagnon et Pôle Sidi Hajj ‘Ali Tamacini (qu’ALLAH l’agrée) : « Cette ville est comme un lieu de retraite spirituelle (Khalwa) et en elle tu atteindras tes demandes. »
L’ancienne ‘Aïn Madhi est une oasis, c’est un village édifié au 6ème siècle et actuellement elle est quasiment vide de tout habitant, (mais depuis quelque temps l’état algérien a entamé des travaux de rénovation avec pour objectif à long terme de réinstaller des habitants à ‘Aïn Madhi ancienne ville). Le nom de cette cité est tiré du fait qu’à l’origine de la fondation de la ville, ce fut un homme surnommé al Madhi ben Ya’qoub qui avait trouvé une source. (Cette source se trouve à 3 km environ de la ville).
En fait, ‘Aïn Madhi est un “ksar” : une cité forteresse (comme il en fut beaucoup construit dans le désert), le ksar de ‘Aïn Madhi comporte donc une muraille qui encercle la ville. La muraille de ‘Aïn Madhi est percée de 3 portes dont 2 sont historiques (d’origine) : Bâb El Kebir (porte principale) et Bâb Essaghi (porte du canal). Quant à la troisième porte : Bâb Charqui (porte orientale), elle fut rajoutée plus tardivement. À l’intérieur de l’enceinte se trouvent les habitations, la mosquée, plusieurs Zaouiya, et des appartements dans lesquels furent logées les garnisons (près de la grande porte) chargées de défendre la Zaouiya. Les constructions ont été réalisées avec des grandes pierres et du mortier, elles sont serrées formant de petites ruelles. On compte trois Zaouiya : la Zaouiya de Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée), celle de Sidi Mohamed El Bachir (qu’ALLAH l’agrée) et celle de Sidi Ben ‘Amar (qu’ALLAH l’agrée). Les Zaouiya comptent des cuisines, des pièces servant de lieu de retraite spirituelle et d’apprentissage, des garde-manger, etc.
À l’origine, il y avait une seule mosquée : “Masjid ‘Atiq” dans laquelle Seïdina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) officiait ses prières et il y reçut ses premières instructions religieuses. À côté de cette mosquée se trouve une pièce où Seïdina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) a appris le Coran. Par la suite, une deuxième mosquée a été construite et c’est dans celle-ci que Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée) officiait et donnait son enseignement. Le fils de Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée) : Sidi Ahmed El Mekki (nommé ibn el Habachiya) mourut avant son père et fut enterré dans un coin de la mosquée en question, ensuite Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée) fut enterré à côté de son fils conformément à ses vœux. Ainsi, cette mosquée est devenue la Zaouiya de Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée), les deux tombes furent recouvertes d’une sépulture en bois provenant de Fès. Cette sépulture avait été initialement prévue pour recouvrir la tombe de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée), mais finalement elle a été remplacée. À côté de cette sépulture se trouve la tombe de Sidi Mohamed El Bachir (qu’ALLAH l’agrée) et d’autres Khalifes Tidjani, l’ensemble des tombes est fermé par une grille, et un Moqadem de la Zaouiya, Sidi Bachir, est responsable des clefs des tombeaux.
De l’autre coté de la Zaouiya se trouve les tombes de Sidi Mohamed El Habib Tidjani (qu’ALLAH l’agrée), khalife de Dakar, et de son fils de Sidi Zine El ‘Abidine Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) et d’autres descendants de Seïdina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée). Chaque Khalife mit sa pierre de touche dans la rénovation de ce précieux édifice.
Sidi Mohamed El Bachir (qu’ALLAH l’agrée) a établit sa Zaouiya en face de celle de son père Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée), elle fut habitée également par Sidi Mahmoud Tidjani (qu’ALLAH l’agrée). Ils eurent une vie très religieuse, Sidi Mohamed El Bachir (qu’ALLAH l’agrée) récitait 40 000 Salat El Fatihi par nuit et Sidi Mahmoud (qu’ALLAH l’agrée) ne ratait jamais une prière en commun. Sur une partie de la Zaouiya de Sidi Mohamed El Habib (qu’ALLAH l’agrée) fut aménagée celle de Sidi Ben ‘Amar Tidjani (qu’ALLAH l’agrée), cette Zaouiya fut celle aussi de Sidi Lahcen Tidjani (qu’ALLAH l’agrée). Sidi Ben ‘Amar Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) s’est consacrée à la Da’wa (prêche) en Afrique. À chaque personne qui se convertissait par sa cause, Sidi Ben ‘Amar Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) donnait une attestation de conversion à l’Islam et conservait le talon de l’attestation. Ainsi, des milliers de talons sont conservés dans sa Zaouiya (on trouve même des convertis ukrainiens).
Autres lieux du ksar à notifier :
En blanc sur la photo se trouve un lieu particulier : lorsque Seydina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) partit pour Fès, tous les habitants du ksar le suivirent pour partir avec lui, mais Seydina Ahmed Tidjani (qu’ALLAH l’agrée) leur demanda de rester pour ne pas vider le ksar. En compensation, il garantit à celui qui se placerait dans ce lieu en direction de l’ouest (Fès) et passerait le Salam à Seyidina (qu’ALLAH l’agrée), qu’il recevrait son Salam.
Autres lieux à mentionner dans le “nouveau Ain Madhi”:
Autres lieu : Qurdane, à quelques petits kilomètres de Ain Madhi: